Traduction (« repaganisée ») :
Bénis(sez) pour moi, ô Dieu(x),
Chaque chose que mes yeux voient ;
Bénis(sez) pour moi, ô Dieu(x),
Chaque son que mes oreilles entendent ;
Bénis(sez) pour moi, ô Dieu(x),
Chaque odeur qui entre dans mes narines ;
Bénis(sez) pour moi, ô Dieu(x),
Chaque goût qui passe mes lèvres,
Chaque note qui vient dans mon chant,
Chaque rayon qui guide ma voie,
Chaque chose que je poursuis,
Chaque illusion qui tente ma volonté,
Le zèle qui cherche mon âme vivante,
Les Trois qui cherchent mon coeur.
Les Trois ? C’est en référence à quoi ? 🙂 Au-delà de ce point obscur j’aime bien l’idée générale de cette prière.
Le Carmina est fortement christianisé, donc en première lecture, ce serait la Trinité (Père, Fils, Saint Esprit)… Mais si on gratte un peu le vernis chrétien (vu que le Carmina regroupe des « prières folkloriques »), on pourrait aussi bien dire que « les Trois » se rapporte aux Dieux, Ancêtres et Esprits de la Terre, ou bien aux trois Royaumes (Terre, Mer, Ciel) 😉
Je préfère les interprétations ‘folkloriques’ 😀 Merci pour cet éclaircissement !
Pas de quoi ^^ Je suis en train d’explorer un peu les (très nombreux) textes qui se trouvent dans le CG, et l’exercice de « double lecture » est assez révélateur 😀
J’ai dû rater quelque chose je pense, dans un autre article ou je ne sais pas. D’où tires-tu ces textes ? 😀
du Carmina Gadelica : https://scathcraft.wordpress.com/2013/02/03/carmina-gadelica/ 😉
Ah ben voilà, du retard dans mes feeds :p