Quand la Généalogie Ravive ma Curiosité

Je continue mes recherches généalogiques, notamment pour référencer précisément les naissances, mariages et décès des ancêtres découverts jusqu’ici (j’ai quand même réussi à débloquer une bonne partie de la branche paternelle). Il y a actuellement dans mon arbre plus de 1200 individus (ascendants directs principalement, sauf pour démêler les branches qui s’entrecroisent – ça s’appelle des « implexes »), je vous laisse faire le calcul du nombre de d’événements, multiplié par le nombre de pages de registres paroissiaux et d’état civil qu’il faut lire, déchiffrer et décrypter, et ça vous donnera une idée approximative des heures passées sur les diverses archives en ligne (actuellement Ariège, Aude, Aveyron, Lozère et Pyrénées-Orientales, puisque pour l’Espagne, c’est plus compliqué).

Ces recherches m’ont amenée vers l’Aude, et plus précisément vers cette région de l’Aude qui s’appelle le Razès. Et, forcément, quand des noms comme Bugarach et Rennes-le-Château apparaissent, ça a tendance à réveiller à nouveau ma curiosité… et hop, un « rabbit hole » (référence Alice in Wonderland) de plus, et des heures passées à cherchouiller (de vidéo en site web, de site web en carte topographique, de carte topographique en vidéo).

Il est donc plus que probable que je réutilise les notes informatiques d’un article publié sur un ancien blog pour brosser un « court » portrait archéo-ésotérico-historique de la région où j’ai vu le jour. Parce que finalement, ça explique peut-être un certain nombre de choses quand, comme c’est mon cas, on croit très fermement en une forme de réincarnation/mémoire ancestrale, qu’on s’est toujours plus ou moins intéressé/e à l’ésotérisme en général, qu’on est avide d’énigmes et de cette fête des neurones et des synapses qu’est la quête de connaissance.

Mais commençons, comme de coutume, par le commencement… Le Razès. Wikipédia nous dit : Le Razès désigne historiquement un ancien pagus ou comté carolingien portant le nom de sa capitale historique : l’oppidum ou cité de Redae (l’actuelle Rennes-le-Château au sud-ouest du département de l’Aude).

Avant le morcellement qui suivit les guerres des Xe et XIe siècles, le Razès englobait (…) la partie occidentale du diocèse de Narbonne jusqu’à la création du diocèse d’Alet en 1318. (…) L’historien Raymond Lizop fait remonter le pagus mérovingien du Razès à une tribu gauloise tributaire des Volques Tectosages, les Redae ou Redonae, dont il trouve la trace dans la toponymie celtique marquée du Razès, à la différence des régions environnantes. Le premier comte particulier du Razès dont le nom nous soit parvenu (est) Guillaume de Gellone, valeureux compagnon de Charlemagne. Vers le milieu du IXe siècle, le comté passe aux mains des gouverneurs de Carcassonne.

En 1209 et 1210, la croisade contre les Albigeois sème la terreur sur la région et Simon de Montfort s’empare d’une grande partie du Languedoc. En 1230, le Razès est inféodé à Pierre II de Voisins, époux de Mahaut de Thurey, fille du compagnon d’armes de Simon de Montfort. Durant l’été 1240, Raimond II Trencavel tente de reprendre possession du Razès (…) mais il est défait et contraint à l’exil. Le comté du Razès cessa d’exister à partir de cette date avec l’intégration à la province du Languedoc dans la couronne de France.

Si on cherche ailleurs (par exemple http://www.rotary-carcassonne.org/secrets-du-razes-et-de-labbe-sauniere.html ), on trouve les infos suivantes : Le Razès est (…) la vallée de l’Aude entre sa sortie des Pyrénées, à peu près à Quillan, et Carcassonne, avec ses deux versants, en y ajoutant à l’ouest une zone de collines d’âge tertiaire portant la ligne de partage des eaux Océan-Méditerranée, tandis que le versant est appartient au massif des Corbières.

L’étymologie du nom (…) fait référence aux Redones, ou tribu Redu, une tribu celte. (…) Remontant donc aux Celtes Tectosages, sans aller jusqu’au néolithique présent dans de nombreux mégalithes, le pays forme un pagus gallo-romain. Il garde son individualité dans le Royaume Wisigoth. (…) Le Razès se retrouve sarrasin de 719 à 760. Il est érigé en comté par Charlemagne par démembrement de celui de Narbonne.

Vous me connaissez, s’il y a un soupçon de mégalithes ou de celtes (ou les deux), je ne peux pas m’empêcher de plonger dans le terrier du fameux lapin. En attendant de remonter à la surface avec davantage d’informations, je vous livre la version 2023 de mon « blason » généalogique.

A propos Caitlín Urksa

Païenne, Celte de coeur, créature de la nuit et Ourse des montagnes ; artiste par plaisir, prof par obligation ; Sagittaire/Verseau, à la fois perfectionniste et désordonnée, les pieds ancrés dans la terre et la tête dans les étoiles.
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Un commentaire pour Quand la Généalogie Ravive ma Curiosité

  1. etoile31 dit :

    Formidable article, tant pour la démarche personnelle d’ancrage de son identité par les lignées, que pour l’intérêt porté aux lieux des origines et de leur histoire…
    De plus quelle synchronicité à lire ces élément ainsi mis en perspectives, en effet, je suis originaire de la même région, enfin presque, mais en tous cas marqué par la même histoire culturelle-civilisationnelle…,; origines maternelles en Lauragais de Bram à Puylaurens, toujours en plaines et origines paternelles en Montagne Noire du Sidobre à Labruguière. Origines identifiées depuis le XVIème siècle pour les deux branches….
    Personnellement, jeune j’ai quitté la région pour vivre en Provence puis à Paris et c’est d’intuition qu’un jour, d’un soir à un matin, j’ai décidé de quitter Paris (avec pour seules affaires un sac de voyage-jeunesse oblige). Ce « coup de tête » m’a surpris moi-même et c’est en arrivant Place du Capitole en ayant quitté le train, et au centre exact de la place, que j’ai compris que je me connectais alors à une histoire personnelles (charnelle/lignées dont j’ignorais encore à peu près tout… Et c’est par la lecture du Livre de Zoé Oldembourg « Le Bucher de Montségur » et de quelques autres ouvrages bien sûr que des liens charnels avec ces Terres se sont créés, puis tissés en moi et avec les Pays…. En résumé !
    voilà en quoi votre article me parle profondément ! Et aussi pourquoi je viens souvent en Razès, Corbières, Minervois, Haute-Vallée de l’Aude, etc. Explorer, découvrir et vivre cette Relation profonde à moi-même et aux Terres d’Origines

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